Celui-ci se compose de personnalités reconnues pour leur autorité dans le domaine de la recherche et de l’enseignement sur les meurtres de masse. Il a pour fonction d’apporter sa caution intellectuelle et éthique aux travaux de l’association.
Centre International
de Recherches et d’Enseignement
sur les Meurtres de Masse
Comité d’honneur
Georges Didi-Huberman est maître de conférences à l’EHESS. Il a publié une quarantaine d’ouvrages sur les images, traduits en de nombreuses langues, mettant en particulier en valeur, dans le prolongement du philosophe Aby Warburg, la notion de survivance. Plusieurs de ses livres, comme Images malgré tout (Minuit, 2004) ou Ecorces (Minuit, 2009) interrogent le statut des images de la Shoah.
Saul Friedländer est un historien israélien spécialiste de la Shoah et du nazisme, professeur d’histoire aux universités de Los Angeles (UCLA) et de Tel-Aviv. Il est notamment l’auteur de L’antisémitisme nazi. Histoire d’une psychose collective (Seuil, 1971), Les Juifs et le XXe siècle. Dictionnaire critique (dir. avec Elie Barnavi, Calmann-Lévy, 2000) et L’Allemagne nazie et les juifs (Points, 2012, 2 volumes). Il a reçu en 2007 le prix de la paix des libraires allemands et le prix Pulitzer Non-Fiction en 2008.
Geoffrey Hartman est professeur émérite de littérature comparée à l’Université de Yale, où il a joué un rôle important dans la création du Fortunoff Video Archive for Holocaust Testimonies. Il est notamment l’auteur de The Longest Shadow : In the Aftermath of the Holocaust (Indiana University Press,1996) et A Scholar's Tale: Intellectual Journey of a Displaced Child of Europe (Fordham, University Press, 2007).
Marianne Hirsch est professeure à l’Université Columbia. Elle travaille sur la mémoire de la Shoah et la transmission des traumatismes, en particulier à partir de la notion de postmémoire. Elle a notamment publié Family Frames : Photography, Narrative and Postmemory (Harvard University Press, 1997) et The Generation of Postmemory (Columbia University Press, 2012).
Rescapée du génocide des Tutsi, où presque toute sa famille a été assassinée, Esther Mujawayo travaille comme psychothérapeute dans un centre pour réfugiés à Düsseldorf. Elle est aussi membre fondatrice de Avega-Agahozo, association de veuves du génocide, qui tente d'apporter une aide aux rescapées. Elle est co-auteure avec Souâd Belhaddad de SurVivantes (Editions de l'Aube, 2004) et de La Fleur de Stéphanie (Flammarion, 2006).