Traces de guerre et de conflits : lieux et pratiques
Mercredi, de 17 h à 20 h, première heure – de 17 h à 18 h – réservée aux étudiants inscrits au séminaire : 20/09, 27/09, 11/10, 18/10, 15/11, 22/11, 29/11, 6/12, 13/12, et 16/11 ou 23/11/2017, séance supplémentaire autour de l’ouvrage de Javier Cercas, L’imposteur, Paris, Actes Sud, 2015 : jeudi 16 novembre, de 17 h à 19 h
Depuis plusieurs années, notre séminaire interroge les « traces » des guerres du XXe siècle, mais aussi d’autres formes de conflits telles les révolutions, les répressions ou encore les génocides et grands massacres de masse. Ces traces, nous les envisageons sous les formes les plus variées : traces psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la fiction ou traces collectives, par exemple, par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux ; traces envisagées aussi du point de vue du genre. Penser les marques des conflits nous conduit également à réfléchir aux voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour y mettre fin et parfois assurer le rapprochement, voire la réconciliation entre populations ou entre nations (procès, réparations, travail sur le passé, commémorations…). Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? Pour répondre à ces questions, ce séminaire est non seulement interdisciplinaire mais convie d’autres « praticiens » de l’Histoire : juristes, artistes, réalisateurs, psychanalystes, archivistes ou conservateurs… Il vise également à mettre les étudiants en situation, d’une part en encourageant le débat avec nos intervenants, d’autre part en examinant sur le terrain certaines des traces matérielles de ces conflits.
En partenariat avec le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane.