Représenter l’extrême
Du mardi 12 septembre au mardi 18 octobre 2017, de 16 à 19h
Comment l’art se confronte-t-il à la disparition, à l’effacement des corps et des traces ? Comment représenter sans tomber dans une esthétisation de l’horreur, entendue comme une confusion entre réel et fiction entraînant une déréalisation de l’événement ?
Il s’agit d’interroger l’étroite relation entre histoire et création, entre témoignage et fiction autour du travail de Jochen Gerz, de Sarkis, d’Alfredo Jaar, de Michael Levine et de Rithy Panh, aux prises avec les génocides et les massacres du siècle. Deux axes sont privilégiés : le premier vise à analyser le rôle des images dans la compréhension historique du génocide, son idéologie et ses mécanismes ; le deuxième à étudier les modalités artistiques que les artistes inventent pour rendre compte de l’innommable.