« À la fin de la guerre, les territoires soviétiques étaient un immense cimetière. Plus de 2 millions de Juifs, plus de 3 millions de prisonniers de guerre soviétiques, au moins 30 000 Tsiganes gisaient au fond des ravins, des fosses et des cours d’eau taris. Environ 9 200 villages avaient été brûlés en Biélorussie. L’ouest de l’Union soviétique n’était que ruines fumantes, à travers lesquelles erraient les survivants à la recherche de leurs proches »
Les Champs de la Shoah, dernier livre de l’historienne Marie Moutier-Bitan, est le fruit de dix années de recherches. L’auteure amène le lecteur sur les lieux de l’extermination des Juifs dans le contexte de l’avancée allemande en URSS.