Sous la direction d’Annie Epelboin et Assia Kovriguina
Il a été organisé en partenariat avec l’Université Paris 8 (« équipe « Littérature et histoires », dirigée par Pierre Bayard et Mireille Séguy) et le Labex Arts-H2H, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, des universités Paris 1, 7 et 10, de l’Institut Universitaire de France, du Centre d’études franco-russe de Moscou et de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC).
La littérature de témoignage écrite en URSS, longtemps censurée, a été très peu étudiée, tant dans l’espace post-soviétique que dans le reste du monde. À la différence de la littérature occidentale qui évoque des camps d’extermination situés sur des terres lointaines, ces œuvres parlent de la part du génocide qui a eu lieu sur place, au vu et au su d’innombrables témoins. N’ont-ils pas pu ou voulu témoigner ? Le colloque a cherché à faire entendre les voix qui, en Union soviétique, se sont élevées contre l’oubli, souvent désespérément ou dangereusement, et cherché à éclairer les raisons du silence qui les a étouffées.