Une étape importante dans la manière dont les meurtres de masse trouvent ou non une place dans la mémoire collective et privée est celle de leur reconnaissance. Celle-ci peut être le fait d’un État, mais aussi d’une décision judiciaire, du travail d’historien.nes, d’artistes ou de militant.es, selon des formes et des temporalités différentes. Elle met en jeu des mécanismes psychiques complexes où se mêlent sentiment de culpabilité et déni, volonté de résilience et troubles de la mémoire. Ce séminaire de deux ans sera consacré à cette problématique d’une brûlante actualité.
La séance inaugurale du séminaire de cette année, consacré à la question de la (Post)mémoire et la reconnaissance des meurtres de masse se tiendra le mercredi 30 mars, de 18 heures à 20 heures, à l’INHA (salle Peiresc), 2 rue Vivienne, 75002 Paris.
À cette occasion, nous recevrons Jean-Louis Fournel (professeur à l’Université Paris 8), qui fera une intervention à propos de la Bosnie, et Philippe Mesnard (professeur à l’Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand) qui nous parlera à propos de son dernier livre, Les Paradoxes de la mémoire (Le Bord de l’eau, 2021).
La rencontre sera animée par Pierre Bayard et Soko Phay (Université Paris 8).
Pour suivre les interventions en ligne :
https://univ-paris8.zoom.us/j/96543320187?pwd=eXEvdXZJRjZDd3h2ajJDTW5WY3d2QT09
ID de réunion : 965 4332 0187 / Code secret : 746312
Cette manifestation est organisée conjointement, dans le cadre du Labex « Les Passés dans le présent », par le laboratoire « Arts des images et art contemporain » et l’équipe « Fabrique du littéraire ».