Anthropologie de la disparition
Lundi 23 octobre 2017, de 9 h à 18 h 30
Il s’agira d’examiner dans une perspective ouverte (philosophie, anthropologie, psychanalyse, littérature), « l’avènement d’une époque de la disparition » selon les termes de Jean-Louis Déotte, philosophe. Nous comptons questionner l’exercice de la terreur, les génocides, la répression et les crimes de masse dans l’articulation « Violence d’État et psychanalyse » à la fois comme processus politique d’effacement des traces et comme dislocation des sujets (trauma, impossibilité du deuil, perte du lien à l’autre). Pourquoi certains États ont-ils recours à l’extrême violence qui vise à la déshumanisation, à l’effacement des traces et à la destruction de la possibilité de transmission, et donc à la destruction même du principe de génération. Et pourquoi le déni accompagne-t-il nécessairement cette violence extrême ? Nous parlerons aussi de différentes réponses esthétiques afin de rendre compte de subjectivités résistantes face à la disparition…