Le colloque « Dire les violences extrêmes : traductions, verbalisations, figures du silence » vise à proposer de nouveaux éclairages sur l’étude des violences extrêmes au XXe siècle, en particulier dans une perspective de genre, et à discuter collectivement de notre outillage conceptuel. Le colloque porte sur les témoignages de violences extrêmes (violences coloniales, violences de genre, disparitions, tortures, morts de masse et génocides) dans une perspective pluridisciplinaire et plurilingue. Il s’agit de s’interroger sur les conditions d’émergence des paroles et de leur corollaire, un cadre d’écoute, qui les rend audibles dans une temporalité et un espace social donnés. Le paradoxe d’expériences à la fois intimes et collectives, indicibles et pourtant dites, taboues et largement documentées, est au coeur des réflexions.
Cette manifestation scientifique aura lieu les 3 et 4 juillet à l’auditorium 150 du centre des colloques du Campus Condorcet (Place du Front populaire 93300 Aubervilliers) et le 5 juillet dans la salle Erasme, bâtiment I de l’Université Paris-Est Créteil (61 Av. du Général de Gaulle, 94000 Créteil).
Ce colloque international a été organisé par Dorothée Delacroix (Université Sorbonne Nouvelle), Irène Gimenez (UPEC), Daniel Meyer (UPEC) et Fabrice Virgili (Université Paris 1/CNRS)
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