Peuples en larmes, peuples en armes (suite) – Georges Didi-Huberman, maître de conférences à l’EHESS (CRAL)
Ouvert sous réserve de l’accord du directeur du séminaire
Dates et horaires : Lundi de 18h à 20h. 2e semestre : 4 et 18 janvier, 1er et 15 février, 7 et 21 mars, 4 avril, 2 mai 2016
Nous allons, cette année, terminer une recherche et en commencer une autre qui, d’une certaine façon, est son prolongement. La première partie de l’année, nous tenterons de finir l’analyse entreprise en 2014-2015 sur la scène de lamentation du Cuirassé Potemkine d’Eisenstein : nous chercherons, dans les images comme dans les textes, à comprendre comment l’esthétique d’Eisenstein ouvre – contrairement à ce qui est généralement dit à son sujet – sur une « politique des survivances » liée au point de vue anthropologique que le grand cinéaste et théoricien aborde devant les images. Puis nous entamerons un parcours sur la question multiforme des soulèvements : question que l’on commencera justement par aborder selon un point de vue anthropologique où la question du désir occupera très certainement une place centrale, formatrice.